Contexte d’élevage

Le contexte sanitaire de l’élevage porcin calédonien est privilégié dans le sens où de nombreuses maladies très contagieuses et/ou réglementées sont absentes du territoire : la maladie vésiculeuse du porc, les pestes porcines classique et africaine, la maladie d’Aujesky, le SDRP, la brucellose, le coronavirus responsable de la gastro-entérite transmissible et la trichinellose.

Le suivi des élevages atteste également de l’absence d’encéphalomyélite à entérovirus. Une enquête sur les pathologies respiratoires du porc, conduite en 1999, a permis de conclure à l’absence de rhinite atrophique du porc.

La filière porcine est la 4^ème filière de production agricole de Nouvelle Calédonie, avec environ 2100 tonnes de viande produites annuellement.

Le matériel génétique diffusé par l’UPRA, que ce soit les reproducteurs issus des élevages sélectionneurs ou la semence congelée, sont indemnes du gène Halothane. Ce gène, présent principalement dans les populations Piétrain, est responsable d’une sensibilité au stress des animaux, donc d’une plus grande fragilité, et a également un impact négatif sur les qualités de la viande.

L’élimination de ce gène chez les sélectionneurs a été un travail de longue haleine. Depuis 2016, après 18 années de sélection, l’UPRA porcine peut déclarer que les élevages de sélection avec lesquels elle travaille sont indemnes du gène Halothane, ce qui est une avancée majeure pour la filière porcine calédonienne.