CONTACTS
UPRA Porcine
Route Territoriale 1, Port Laguerre
B.P. 46 98890 Païta
35 39 00
E-mail : directionporcine@upra.nc
LES RACES
Quatre races, élevées pour leurs qualités propres et leurs avantages complémentaires, sont présentes sur le Territoire
Le LARGE WHITE
Le Large White, ou grand porc blanc anglais, est une race porcine originaire du nord-est de l’Angleterre (Comté de Yorkshire), introduite en France à la fin du XIXe siècle. Ce cochon uniformément blanc, aux oreilles dressées et aux grandes pattes est particulièrement rustique, et est initialement bien adapté à l’élevage en plein air. Il s’est par la suite très bien adapté à la vie en bâtiment.
La robe est uniformément claire, blanche, sans aucune tache, avec des soies blanches sur une couenne blanche. La hauteur au garrot est de 80 cm pour les femelles et 85 cm pour les mâles ; le poids adulte est respectivement de 280 et 320 kg.
Le Large White possède de formidables qualités de reproduction, qu’il combine avec une très forte croissance et des carcasses d’une qualité correcte.
Cela en fait une race particulièrement appréciée par les éleveurs car elle combine de très bonnes qualités maternelles avec des aptitudes à l’engraissement également intéressantes, sans présenter de défaut notoire. C’est une race précoce et prolifique qui produit en moyenne 24,9 porcelets par truie et par an.
Le LANDRACE
Le Landrace français est une race porcine originaire des pays nordiques, principalement le Danemark et la Suède, introduite en France assez récemment à partir des années 1930. Elle y fait depuis l’objet d’une sélection efficace qui en a fait une race maternelle importante dans l’élevage porcin français.
C’est un cochon blanc, au corps allongé et aux oreilles tombantes.
La truie mesure 90 cm au garrot pour un poids de 300 kg tandis que le verrat mesure 95 cm et pèse 350 kg.
C’est une race prolifique mettant bas en moyenne 13,7 porcelets par portée et 24 porcelets par an. Ces performances sont proches de celles du Large White, race de référence dans ce domaine. Le Landrace français se caractérise aussi par sa précocité sexuelle (on peut la mettre à la reproduction à partir de 8 à 9 mois) et par son excellent comportement maternel.
On l’utilise en croisements, notamment avec le Large White. Elle est aujourd’hui la deuxième race française en termes d’effectifs.
Le PIETRAIN
Le Piétrain est une race porcine d’origine belge, apparue vers 1920 dans la commune éponyme située dans le Brabant wallon. Elle devient très populaire dans son pays à partir des années 1950, et connait un regain d’intérêt à partir de 1980, avec le développement de plans de croisement qui ont permis de tirer avantageusement parti de ses particularités. Le Piétrain s’exporte alors vers l’Allemagne et la France, pays où elle reste assez présente aujourd’hui.
Le Piétrain est un cochon blanc à taches noires voire rousses. Il est notamment réputé pour ses exceptionnels rendements de carcasse et taux de viande maigre, qui en font une race privilégiée pour obtenir des verrats terminaux de race pure ou croisée. Les croisements avec des races indemnes du gène de la sensibilité au stress ont l’avantage de supprimer ce défaut qui diminue fortement la qualité de la viande des porcs concernés.
Cette race porcine dispose d’une musculature exceptionnelle, hypertrophiée, avec très peu de gras et un excellent rendement en carcasse. C’est d’ailleurs la meilleure race au monde sur le critère du taux de viande maigre : le rendement carcasse de ce porc est de 83 % dont 69 % de viande maigre. Il a une bonne croissance, légèrement altérée par son faible appétit, et un très bon indice de consommation. Le piétrain est assez précoce, et a une prolificité modeste de 10,4 porcelets par portée.
En Nouvelle-Calédonie, l’UPRA Porcine a permis la disparition du gène Halothane du cheptel de reproducteurs en élevage de sélection, assurant une meilleure qualité de viande aux éleveurs utilisateurs et au consommateur.
Le DUROC
Le Duroc est une race porcine originaire des États-Unis, où il est apparu au cours du XIXe siècle à la suite de divers croisements opérés entre des cochons à la robe rouge, vraisemblablement importés par divers navigateurs auparavant.
Le Duroc doit essentiellement son succès à ses fortes performances de croissance, qui restent toutefois inférieures à celles du Large White, et à la qualité de sa viande plus richement pourvue en gras intramusculaire que celle des autres races, sans que sa carcasse soit trop grasse. C’est une race rustique et robuste, assez résistante au stress. Par contre, ses aptitudes à la reproduction sont très modestes, et il se montre peu productif avec en moyenne 8 à 8,5 porcelets sevrés par portée. C’est en outre une race qui arrive tard à maturité.
Ainsi, ces caractéristiques le classe plutôt dans les races de type « mâle », et on l’utilise dans les croisements visant à obtenir des verrats terminaux.
Afin d’optimiser les qualités de chaque race, les sélectionneurs croisent les femelles Large – White et Landrace pour obtenir des femelles dites « Hybrides » ou « F1 ». Ces femelles sont ensuite vendues aux éleveurs utilisateurs pour constituer le noyau de femelles de leur cheptel.
La même chose est réalisée pour les lignées mâles, le Piétrain est croisé avec le Duroc et est ensuite diffusé soit en reproducteur pour servir « verrat terminal » soit via de la semence fraîche dans les élevages calédoniens.
Le croisement entre les femelles hybrides et les mâles Piétrain*Duroc réalisé chez les éleveurs donne le porc boucher utilisé pour la consommation.